Dico, mon vélo transat...

    Quel drôle de nom, n'est-ce pas?  
       
    Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, chers collègues et néanmoins amis, enfants perdus dans vos rêves que je ne saurais oublier, votre excellence le prince héritier de la haute charge de chef-arracheur de dents à la cour de l'empereur Mogol, parents très proches ou très éloignés, souffleurs de bignous de l'atelier musical, scribouilleurs des Beaux-Arts ! Vous tous, oyez et regardez!

   Voici un Seiran Voyager de Challenge, avec deux roues de 26 pouces, équipées de Marathon XR de chez Schwalbe.

 
Freins à disques et cale-pieds rallongés de manchons pour tiges filletées.
A l'avant, un triple plateau VTT muni de 22 à 42 dents.
A l'arrière, un boîtier de neuf couronnes de 11 à 34 dents.

 
   



   
Un bâton à tout faire ( que le Maire d'Eu me pardonne...) bien coincé dans le porte-bagage arrière lui sert de béquille. La stabilité est acquise bien mieux qu'avec tout autre système, si l'on prend soin de bloquer un frein avec un gros élastique.

















    Le porte-bagages du bas est muni d'une grille amovible servant de barbecue, et supportant un bidon pouvant contenir cinq litres d'eau.


   
J'ai entouré le coussin de siège d'une housse découpée dans un vieux manteau, et fixée par des velcros, pour le protéger des intempéries et des convoitises que l'aspect neuf ne manquerait pas de susciter.

   







    En-dessous du bidon, je fixe par des sangles ma tente, sur les côtés, de part et d'autres, des sacoches "Radical", taille maximale. A l'arrière deux sacoches Vaude étanches, ultra-légères et résistantes. Sur le porte-bagage supérieur, une autre sacoche "Radical", entre les deux, le duvet et le matelas pneumatique, auxquels j'arrime me guitare.
     Et le mulet n'a plus qu'à mouliner!..