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Ah! Cher Alex, toi qui me parles si souvent de cuisine, des cailles au miel et aux cinq vinaigres sur canapé de foie-gras rissolé au gewurst, des soles  au beurre de dromadaire avec raisins de Corinthe, et de tant de recettes dont tu sais dire avec tellement de talent toute la poésie! J'en ai à l'instant l'eau à la bouche!

Hélas, ici, cela fait plusieurs jours que je dois me contenter de riz . Et bien heureux de trouver de boîtes de sardines ou du pâté de « chicken » hallal. Mais ne nous plaignons pas, cela fait partie d'un pacte que j'ai contracté avec le Grand Gaby.

Je vais te présenter aujourd'hui mon matériel de cuistot.

Pour l'eau, un filtre catadyn qui fonctionne selon le principe des vases communiquants. En voici une photographie que j'ai prise à Salématat. L'eau filtrée est consommable, et le filtre peut être efficace pour 20 000 litres.

Un réchaud multi-carburants pouvant fonctionner au gazole, au pétrole lampant, à l'essence.  Ici, c'est cette dernière que j'utilise, le pétrole devenant introuvable.

Une petite popote que j'ai endommagée en voulant faire du pain. Hélas, le réchaud chauffe bien trop fort, et le pain a brûlé dans les récipients.

Pour faire du bon pain, il faut que je me serve de ma grille de barbecue.

Le pétrin a reposé dans un tupervare; je le fais juste saisir dans une petite poêle, afin qu'il ne coule pas entre les mailles de la grille, puis, je peux le mettre à cuire au-dessus du feu, en le retournant régulièrement.

Rudement content de l'avoir en réserve , ce pain, quand je roule! Et bien meilleur que l'affreux pain industriel qui reste posé sur le sol dans la poussière des marchés toute la journée! Pas facile, par contre de trouver de la farine...Et ça prend du temps! Quelquefois, on peut aussi trouver du bon pain artisanal...

Dans le registre « c'est pour ma gueule », n'oublions pas le thé et le sucre, le café (du vrai, au cornet, que je ne fais que rarement, pour épater quelque rencontre..., comme les deux papys intrépides de chez Léontine). Les condiments, aussi, un assortiment de sel, poivre, curry, tabasco, épices, pour paëlla, piment, etc...



Et chaque fois que j'arrive dans une ville d'importance, trouver un point internet, avec la Wi-Fi si possible, et dégotter « la » boutique qui vend du pastis. Car figue-toi que les stocks s'épuisent. Même en terre musulmane, le pastis, c'est comme la musique, c'est un langage universel qui libère la convivialité.

Avec ça, j'aurai bien besoin de l'intercession du Grand Gaby, car je vais être bon pour la géhenne du Prophète!

 

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