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Cher correspondant et ami virtuel, je profite d'un instant de répit entre deux séances de repos pour te présenter le petit matériel que j'ai emporté pour éviter de vagabonder sans support. On peut aussi bien, me diras-tu, vagabonder dans ses supports..., ce qui m'arrive régulièrement, quand je suis à Reims, dans mon local – ou mon bocal - du dernier étage, dont je t'envoie cette photo.


 

 

 

 

 

 

 

 






Dehors, par la
fenêtre, quand j'y approche ma corne, j'aperçois mon « Espace du rhinocéros »


 

 

 

 


Je crois que tu es chanceux, étant capable quant à toi, de te contenter d'un bocal virtuel. Hélas, cette malencontreuse chute dans le monde matériel , ici-bas, m'a rendu tributaire des supports, ce qui augmente considérablement le poids de mon chargement!

 

 


Je ne pourrai pas dire, comme le Gymnosophiste de la « Tentation de Saint-Antoine », iconoclaste et intégriste de l'abstraction, avant l'heure:

« J'ai pris en dégoût la forme, en dégoût la perception, en dégoût jusqu'à la connaissance elle-même... car la pensée ne survit pas au fait transitoire qui la cause... et pour ma récompense, je veux dormir au plus profond de l'absolu, dans l'Anéantissement »

 

Allons-y! Pour le matos, bien sûr!

 

 

Complètement à gauche, mon Ipod avec ses petites enceintes Philips et des écouteurs; devant, la lecture, un seul volume. Plus à droite une pochette de papier et devant mes crayons et mes aquarelles. Plus à droite une boîte contenant mon petit matériel de pêche, et enfin ma guitare.




Avec plus de précision, maintenant, je vais te faire une présentation en détails, sans

être exhaustif, bien entendu. Car les détails peuvent se chercher à l'infini, comme pour un dessin, jusquà perdre tout sens et toute dimension humaine, tu le sais . C'est, entre autres paradoxes, sur quoi achoppe la démarche de l'hyper-réalisme...

Mon Ipod contient 73,5 Gigas de musique, livres audios, émissions de radio podcastées. Tu connais mon inculture cinématographique... aucun film, heureusement!

 

Une petite trousse d'écolier avec un assortiment de crayons, et hélas, simplement du papier-machine tout bête, en A4. Je ne pourrai guère travailler les ombres convenablement, sur un papier si peu sensuel...

 

Je t'avais écrit que j'abandonnais l'idée d'emporter ce volume 1 des oeuvres de Flaubert. Rapport poids/nombre de pages le meilleur, pourtant. Mais j'ai craqué: étant revenu à Reims faire une petite salutation au Grand Gaby, je l'ai subrepticement replacé dans mes bagages. Aurai-je à m'en défaire en cour de route? Sur ce bateau, il m'est bien utile, aujourd'hui.

 


Voici une petite boîte d'aquarelles, avec en plus deux fonds de tube, sepia et indigo; godets, papier chiffon, assortiment de pinceaux; il faut ce qu'il faut!

 



Bon, la housse de la guitare contient aussi une flûte, un petit harmonica, des partitions imprimées recto-verso, un petit dictionnaire bambara-français et réciproque que j'ai confectionné cet hiver, et un lancer pliable. D'autres bricoles fort utiles, aussi, mais dont n'énumération te serait fastidieuse.


Ma guitare est une petite ¾ Yamaha,, plus légère et offrant une moindre prise au vent qu'une autre de taille normale.



Par
contre, une guitare ½ m'aurait été trop petite... Celle-ci, je l'ai un peu, comment dire... décorée, comme le reste de mon matériel, pour éviter autant que faire se peut les « taxes supplémentaires » au passage des frontières.

 

 

Je lui ai donné le nom poétique de « Réunion Institutionnelle », qui convient très bien à une guitare. N'est-ce pas? D'ailleurs, il a fallu que je m'entraîne régulièrement chaque semaine pour faire ce dessin.

Vois donc quelques essais!
 

 










Et même un en couleurs, que j'ai dessiné étant dans mon bocal.

 

 

 

 





Et pour terminer cette revue de détail, quelques petites bricoles qui me permettront, si le sort en décide, de pêcher quelques poissons dans les eaux douces ou saumâtres: un moulinet pour le lancer, quelques hameçons, plumes, cuillers, plombs, fil dont je t'épargnerai les références de calibre.

 

 


Mattias, qui passe des heures devant les flots à scruter les vagues, me dit avoir vu des poissons-volants effrayés par le bateau, s'enfuir à toutes ailes vers le large.

Misère! Pourvu que le Grand Gaby ne se mette pas en tête de se métamorphoser en poisson volant! S'il m'advenait de le pendre à l'hameçon, de le scoumoune, j'en prendrai pour au moins sept cycles de métempsycose!

 

Allons donc! Je lui ai ai bien assez donné comme ça, j'estime! Les petites provisions de route, ce sera pour moi! Et rien pour lui! Non mais sans blague!






 























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