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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 15:21

Jeudi 2 et vendredi 3 octobre


Quel bordel, madame Adèle.

Quel boxon, monsieur Léon!


    Pour ne pas réveiller mes co-hôtes qui sont allés faire la fête en ville jusqu'à tôt ce matin, j'ai sorti toutes mes affaires dans le couloir avant de les ranger méticuleusement dans les sacoches.

    A chaque fois, cela m'affole un peu de voir qu'il y en a autant.


   

Et toi, mon cher Alex, qui te moquais de moi, quand je t'expliquais pourquoi j'emportais tous ces objets indispensables!


  La pluie, à nouveau, à peine une heure après mon départ!

Le « RAVeL2 » est bien plus pratique et continu que celui du sud. Un bel exemple de recyclage - pour le cas, ça tombe à pic -  d'infra-structures anciennes pour une utilisation moderne.


   

La vieille ligne de chemin de fer très bien aménagée en piste cyclable, et sur les bordures les vieilles gares réinvesties, les unes en bibliothèques, les autres en écoles maternelles, avec des résultats apparemment excellents. Vois ce vieux chariot de mine servant de poubelle.         Quelle riche idée!

    En Flandre, après midi...


    Une petite réflexion en passant, qui rejoint ce dont nous avons souvent discuté: Comme Fernand Braudel l'a bien montré, c'est en grande partie le fait d'avoir eu une politique publique commune et centralisée qui a fait que le vivre ensemble et le sentiment d'appartenance ont pu se construire en France. Ici, en Belgique, la frontière entre Flandre et Wallonie m'est apparue encore plus marquée qu'entre deux pays étrangers.   

    D'un coup, la langue change, mais aussi des politiques publiques d'aménagement du territoire divergentes, ignorant délibérément le voisin pourtant compatriote. Deux réseaux de pistes cyclables dont on ne comprend pas l'inter-connexion, venant de l'extérieur. Ajoutons à cet exemple que ce sont de vieilles voies ferrées qui sont utilisées là, mais qu'il n'est plus possible, avec les nouvelles lignes, d'aller en train de Louvain à Namur sans passer par Bruxelles.

   

 A Louvain, vieille ville universitaire qui a gardé sa population jeune, les conflits linguistiques ont été particulièrement aigus dans les années 60, avec l'expulsion des étudiants francophones. Quand j'ai dit à Namur que j'allais à Louvain, on m'a un peu regardé de travers, car cela touche à une vieille blessure: j'aurais dû dire « Leuven », car « Louvain » est réservé à la ville neuve, situé à 20 km au Sud.
Et côté Flamand, on dit gentiment « Leuvin », prononcé comme le levin, quand on s'adresse à un Français.

   

   Par contre, je n'ai pas du tout ressenti d'animosité en arrivant en Flandre. Il s'est même trouvé une jeune femme pour me faire reproche de parler Anglais: « On est en Belgique, tout de même, alors, parlez Français! » Et j'ai honteusement remballé mon Volapuk du Ronaldland.


    En Flandre commence le pays du vélo, pistes cyclables très bien faites, où les « fietsers » sont assez systématiquement prioritaires sur les automobiles.

   

  


Et me voilà visitant sous la pluie cette très belle ville. Vois cette dentelle gothique de l'Hôtel de Ville! Ecoute un peu ce carillon de midi, dans le brouhaha de la sortie des cours!


 

 

 

Mais demain, je repars encore vers le nord.



Vers le Nord, alors qu'il pleut de plus en plus? Me tromperais-je de direction? Est-ce bien la bonne, pour aller  vers les pays où le grand loufoque suffoque et l'eau tarit?

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 17:48
...pour moi, c'était un bistrot à bière en face de la gare du Nord, à Paris. Sambre et Meuse, je croyais que c'était simplement une marche militaire...



Mardi 30 et mercredi 1er octobre


Parti de Revin à 8h30, la pluie était déjà là, et n'a cessé ne serait-ce que dix minutes de la journée.

Ce qui fait que je n'ai pas eu le loisir de prendre des photos.

La piste cyclable est excellente jusqu'à Givet, mis a part un contournement de la centrale de Chooz par une route à forte circulation et dénivelé plus prononcé.


En prolongement, la piste belge nommée « RAVeL » fait alterner des tronçons très viables, et d'autres plus que difficiles à la traversée des villes. De même des efforts importants et coûteux tels que des aménagements de voie sur berge, alternent avec de l'à-peu-près. Que dire des tronçons pavés dans le plus pur style "enfer du Nord"? Ce sont de véritables vestiges historiques, mais quelquefois défoncés, et glissants sous la pluie, ce qui ne rend pas leur utiisation facile.



    Je ne saurais que dire du bien des Auberges de Jeunesse belges. Celle de Namur est directement accessibe par le "RAVeL". Et j'ai pu repérer l'itinéraire pour demain. Piste du début à la fin.

  






Une journée de repos tranquille dans cette belle ville. J'ai pensé à toi, mon cher Alex, quand je me suis présenté au Musée Africain. Hélas! Fermé pour cause de travaux.

 





 


Et voilà l'altière statue face au confluent de Sambre et Meuse! Tu vois bien mon cher Alex, que je ne perds pas tout à fait a tête. Il y a bien quelque chose de la guerre de 14-18...

 

En Belgique, longeant le fleuve en remontant vers le nord, on voit les forêts plus rousses que du côté français. La faune aussi change, et pas seulement, je crois bien, pour de seules raisons climatiques.

Voici un chapelet de cormorans...





....et des oies en liberté  comme les canards de nos mares.










Et demain, au nord, encore et encore!

Bon, c'est vrai, la mouette regarde au sud, et la statue ne veut rien voir. D'ailleurs, c'est une photo que j'avais prise à Paris. Rien à voir!





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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 21:53
Dimanche 28, lundi 29 septembre


   Un petit dimanche tranquille, pas de gros problème...Une petite chute dans la boue au sortir d'un chemin de terre. Un maillon de chaîne que j'avais mal remis qui a cassé...

    Hébergement tranquille aussi chez Monbofrémabelse.

    Et voilà, mon cher Alex...


   Je suis donc reparti ce matin par un petit frisquet à 8 degrés et un brouillard épais.

    Pan! Pan! Les chasseurs n'y voient rien, mais tirent tout de même. Ce qui m'a contraint à avancer en chantant à tue-tête d'alouette.




J'ai mis une bonne heure à traverser Charleville, m'y perdant plusieurs fois. Tiens, de grands murs, à 10 heures, l'heure de la récréation. Petit instant d'émotion...

 


C'est l'époque des marrons et des grandes feuilles qui tombent en épais tapis, cauchemar des concierges municipaux.  Les enfants font des bonhommes et des ânes,avec les marrons et des allumettes.

Le temps passe. Mais vieillir, n'est-ce pas la meilleure manière de vivre longtemps?


Et ensuite, le reste de cette belle journée, fraîche et brumeuse de lundi, j'ai parcouru en bord de Meuse le très beau chemin de halage jusqu'à Revin. 








Et – quelle heureuse chance -, à nouveau hébergé par Monbofrémabelse.

 

 

 

Et oui, mon cher Alex, la vie est un long fleuve tranquille. Pas pour toi?

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 05:00

...mais il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour", Pierre Dac.

 
Bon, avant de repartir, je suis allé faire quelques remontrances à monsieur l'Archange, et lui dire ma manière de penser. J'espère, mon cher Alex, que tu es de mon avis...

Il a cru pouvoir le prendre de haut, mais a bien été obligé de m'entendre.




Et puis ensuite, ça s'est calmé un peu.

"Bon, me suis-je dit, j'ai bien assez la scoumoune comme ça, ce n'est pas la peine d'en rajouter"




Alors, je me suis résigné à lui faire une petite offrande. Mais point trop n'en faut, tu me comprendras bien.




Et puis, j'ai fait un petit saut à cloche pied jusqu'à Marellemont, dans les Ardennes.



Les fleurs de Bibiane, les gras moutons de Lucien...

 

 

 

 

 

 

 

Et les verts...




 ... prés d'où je

d'où je reprends ce dimanche 28 septembre, mon chemin vers...


    Le Nord, cette fois-ci, et ne le perdons pas!

Vogue le voilier!





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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 16:32

... de flûte alto, veloutée comme le doux passage d'un rhum blanc sur les papilles roses et les amygdales rêveuses, de cette voix chantante comme un fado rythmant un tango de Buenos-Aires, elle m'a annoncé la nouvelle.
    Catalina, pourquoi faut-il qu'une voix aussi suave soit chargée d'une si vile besogne? Pourquoi le monde est-il aussi injuste?
    Catalina, la douce entremetteuse, m'a dit au téléphone:
    "Cette vilaine Laura vous aura fait faux bon. Je l'ai appris ce matin, elle partira sans vous à Pointe-Noire. Vous ne pourrez pas la rejoindre"

Ainsi donc, Laura Delmas, hélas, m'a posé un lapin!


    Elle est partie sans moi, sans même m'attendre, après m'avoir fait lanterner pendant des semaines et des mois. Elle navigue en direct vers le pays que toucha Savorgnan de Brazza...Point d'escale à Dakar, point d'escale à Bordeaux.
Ainsi va la gestion à flux tendu. Les cours sont des dictateurs implacables qui se moquent d'un port, des marins à bord, de leur famille, et plus encore d'eux s'ils n'en ont pas, et a fortiori d'un quelconque péquin qui espérait faire une belle croisière sur un porte-contener.

    Et moi, je reste comme le corniaud de l'histoire, avec tout mon barda en rade à l'auberge de jeunesse de Vernon. Et je n'ai plus qu'à prendre le train, et revenir à la case départ.

     Et retourner lundi en voiture pour reprendre tout mon matos abandonné en Normandie.

     Oui, mon cher Alex, la case départ du grand jeu de l'oie, lors de cette belle journée du patrimoine . Tu comprendras que j'aie préféré m'y présenter incognito. Chut!... je crois qu'il est derrière moi et qu'il lit les nouvelles en douce, au dessus de mon épaule, et continue à se fendre la poire.
          Le grand Gaby s'est-il moqué de moi?

        




    Bon, faisons contre mauvaise fortune bon coeur. Dans le jeu de l'oie, il y a bien pire que la case départ: c'est la prison.

    Pour les oranges, ce sera plus tard, mon cher Alex.

PS. J'ai lu le commentaire d'un certain "AR", de mon article précédent. Il m'a beaucoup fait rire aussi.

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 09:02

... le vrai nom latin, c'est cuniculus, mais comme ça on ne comprend pas bien.
mardi 16 à vendredi 19 09 08 
 
Tu me disais, mon cher Alex, que je me trompais d'un jour, et que mon calendrier n'était pas juste. J'espère l'avoir bien corrigé cette fois... Ainsi vont les vagabonds, ils perdent leurs repères et fêtent Pâques en septembre...

           Je suis resté seul sur cette plage de galets, et j'en ai profité pour prendre quelques photos de mon vélo, afin de pouvoir te le présenter.

           Me revoilà parti le lendemain mardi. Mais je dois avouer que l'aller sur la petite route surchargée de camions m'ayant laissé un si mauvais souvenir, j'ai préféré prendre le train jusqu'en haut de la vallée de la Bresle, à Aumale. Et de là j'ai opté pour la direction de Forges les Eaux.


           
Direction le sud!
       

           

    

Entre Normandie d'une part, Picardie et Ile de France d'autre part, me voilà suivant la frontière historique fixée en 911 au traité de Saint Clair sur Epte...

           Une nuit à Forges les eaux, et je change un peu mon itinéraire, et me laisse couler le long de la paisible vallée de l'Andelle. Des pommiers chargés de fruits bons pour le pressoir, des vaches inspirées regardant passer les cyclistes, puisqu'il n'y a plus de train... La voilà, la Normandie!

 

            Et je m'offre sur quelques kilomètres un avant goût de brousse... et de bouses!  

            Un peu d'eau, et un sourire, ça n'a pas d'âge. La chaleur humaine...c'est gratuit, comme l'eau.


 

     

         


    


     Mais comme nous en sommes à ce registre, mon cher ami, je vais me laisser aller à la confidence.

      Voilà: on m'avait parlé de deux soeurs, issues d'une vieille famille marseillaise, et non bordelaise, les Delmas. L'une se prénommait Lucie, et l'autre Laura. La première m'avait été promise, et l'affaire aurait dû être close à la mi-octobre. L'été passe, et je trépignais d'impatience. Et quand vint le mois de septembre, on me fit savoir que la pauvre Lucie ( née pourtant en 1979 comme sa soeur Laura), avait eu un accident de santé suffisamment grave pour que la rencontre en fût reportée sans que date ne puisse être fixée. En consolation, on me fit savoir que sa soeur, Laura, était toute disposée à m'accueillir. "S'il me faut changer d'aile, me dis-je, l'une d'elle ou l'autre, cela fera tout aussi bien l'affaire!". Et va pour  Laura. Rendez-vous fut pris pour le début du mois...   
    Vois-tu, mon cher Alex, l'ennui est qu'au fil des jours, le rendez-vous tant attendu est différé. Ce fut le 6 septembre, puis le 13, le 16, le 19 et dernièrement le 24 et le 27 septembre. A croire que cette Laura, pourtant de si bonne famille, me mène en bateau!

     
Je continue donc mon chemin,
descendant cette paisible vallée, qui me conduit à la Seine,que j'atteins assez tard dans la journée de mercredi
 et dois remonter ses méandres pour trouver un camping après le passage des écluses de Poses.  






     Sympa, le gardien: il ne veut pas se faire payer, puisque je suis seul et en vélo pour une nuit.



      Ce vendredi, il ne me reste plus qu'à rejoindre l'auberge de jeunesse de Vernon, où j'attends tranquillement que cette diablesse de Laura m'envoie quelque signe...
      Ah, Alex, mon cher confident, je ne puis converser avec toi en direct, quel dommage, car j'en suis sûr, tu saurais dans ce moment difficile m'être de bon conseil!


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20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 15:50
... pourvu qu'ça dure!

        Et bien, mon cher Alex, je ne te dirai pas bonjour aujourd'hui, car c'est à mon épouse que j'ai réservé mon salut, comme elle est venue me rejoindre au Tréport, à Eu plus exactement. Arrivée deux heures avant moi, elle n'a mis que deux heures et demie pour venir de Reims, pendant que je peinais sous la pluie.

        Le plus pénible, ce sont les camions. Je pensais ne pas en être gêné, car deux routes d'inégale importance, sur les deux rives, mènent d'Aumale à Eu. Mais par malchance, la principale était coupée pour cause de travaux, et j'ai suivi la seconde, talonné tous les deux cents mètres par un poids-lourd. Des coups à passer sous les roues!

        Mais le grand Gaby veillait sur moi! Et me voilà encore bien vivant.

        
        L'Auberge de jeunesse d'Eu est installée dans une aile du château, demeure de la famille d'Orléans, et du roi Louis-Philippe, comte d'Eu.

 

         Le château est occupé en partie par la Mairie de la ville, mais le Maire d'Eu a laissé les dépendances - anciennes cuisines royales qu'on aperçoit en contrebas à gauche - afin qu'elles accueillent les désargentés qui ont pris le bâton par le mauvais côté.      Bon, on ne va pas se plaindre!

         Pour tout dire, c'est une superbe auberge de jeunesse.

 

        Très amusante, cette source aménagée dans une très belle petite construction, près de l'Auberge, comme un petit temple dédié à une déesse jaillissante. Les gens viennent y chercher leur eau bien qu'elle soit indiquée comme étant non potable. Tout la journée, c'est une véritable noria de bidons et de bouteilles en plastiques. Je me suis amusé à leur demander pourquoi tant d'habitants venaient là puiser leur eau, alors qu'ils ont l'eau courante chez eux. Aucun n'a invoqué les vertus miraculeuses de cette source.

« C'est pour arroser les jardins .»

« C'est pour laver la voiture »

         Mieux encore :

 »C'est pour avaler mes cachets de médicaments, car j'en prends beaucoup »

« C'est pour faire le café, car l'eau du robinet est trop calcaire .

-         Pourtant, cette eau de source vient de la falaise, elle doit l'être autant ...

-         Non, elle vient de la mer.

-         Et comment fait-elle pour remonter, on est à 50 m d’altitude ?»


        Cela me rappelle la supposée irrationalité africaine, lorsqu'une ONG fait un forage dans un village pour offrir aux habitants une eau potable à proximité, et que malgré cette facilité, ceux-ci  continuent à faire des kilomètres pour aller chercher leur eau saumâtre au puits traditionnel...

 

         Quelque jours de repos bien mérité, avec un printemps radieux en guise de septembre.

         Des promenades sur le port, le bruit de vagues dans le galets...

Allez, mon ami, mets le coquillage contre ton oreille, et ferme les yeux. C'est aussi comme ça,  voyager... Sans imaginaire, on ne voyage pas, on se déplace.
             

          Et, voici, mon cher Alex, ce phare que tu connais bien. Sans doute qu'à force que tu le regardes, il est devenu un petit peu toi... Souviens-toi, tu aimais cette considération-là, chez Merleau-Ponty.

         Fiat lux!










 

Quant à moi, en  voyant ces petits bateaux de pêche, je me suis dit que dans une autre vie, je serai peut-être une coquille de noix bravant les flots vers de chaudes latitudes...






Et ça m'a donné envie de pousser la chansonnette...

Et puis, ensuite, nous sommes allés chercher des bébêtes d'eau dans les rochers.









Et faire des promenades sous les falaises...








         La vie du port, c'est tout un monde, une ambiance, qui, passée la vague touristique, semble retrouver en septembre son authenticité.


        
Ici la poissonnière, rude  femme de marin, qui vend les prises flasques que son homme non moins rude a tirés des flots amers lors de sa dernière sortie. Elle vide les poissons et jette derrière elle aux mouettes piaillardes et goulues les viscères fraiches et les têtes sanguinolentes. Et à chaque lancée, c'est un concert de piauleries.






        


         Et lundi soir, je suis resté seul... avec un peu « le cœur à marée basse ». Je ne sais pas pourquoi, comme déjà une impression de Plat Pays... Une prémonition...va savoir.

          Et puis, aussi, une mauvaise surprise...

 

        




Le soleil, ce soir, comme j'aurais peut-être dû m'y attendre, a décidé de se coucher à l'Ouest.

A l'Ouest, vous dis-je! Et moi, là, qui suis à l'ancre sur le quai avec mon vélo-transat, pas même un pédalo, et qui ne puis le suivre!


Mais reprenons-nous! Demain, j'irai vers le sud, mon cher Alex! C'est par là qu'on dit que le soleil se cache.

 

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 11:02

      mercredi 10 et jeudi 11 09 08


    Une journaée de repos, ou presque... Peu de kilomètres en vélo, mais du clavier au kilomètre, pour regagner un peu du retard qui s'accumule. C'est quelque chose que tu connais bien, mon cher Alex...


    Et je mange mon chapeau! Car je n'ai pas trouvé à Montdidier d'autre endroit où aller qu'au Macdo, qui offre une connexion wifi gratuite et illimitée, à condition, bien sûr, de consommer.



 
Je repars donc jeudi 12 septembre à
travers la Picardie profonde...

   

 


   

A l'ouest, toujours à l'ouest.




   

J'arrive le soir, encore bien fatigué et sous une pluie battante, à la petite ville d'Aumale.

                                         

                                                                                          
                  Hélas, avant de pouvoir planter ma tente, un raidillon m'attend!
Et il faut mettre en oeuvre toute une technique que j'expérimente à l'instant pour m'installer sans trop me mouiller...                    

              Malheureusement, le résultat n'est pas bien probant...
               

                         Mais l'essentiel est tout de même resté sec.

 

 

                                                        Et demain, à l'ouest encore!




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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 10:38
... poussent la patate et la betterave.

     09 09 08

   Et bien mon cher Alex, ce mardi, j'ai eu bien du mal à grimper jusqu'en lisière de Somme. Juste arrivé à Montdidier, quand je m'en aperçois, voilà que mon pneu arrière crève à nouveau! Et la pluie se met à tomber abondamment!

    Je m'arrête et demande le chemin du camping.

    « Vous y êtes presque, c'est à cinq minutes »

    Et ça, c'est très mauvais. Quand on me dit « à cinq minutes », il faut ajouter « en voiture », donc six à huit kilomètres. En vélo pesant 65 kg, c'est à trente ou quarante minutes s'il y a des côtes. En poussant le vélo, on met deux fois plus de temps. Mais alors, imagine, mon cher Alex, lorsque qu'il pleut, que le pneu est crevé et déjante sous le poids!

    Mais par chance, le grand archange Gabriel veillait sur mon attelage, et d'un coup d'aile a envoyé à mon secours le jeune maçon, la maîtresse de Clarence et son english mother, que tu vois ici en photo chez elles.

        Avec force courroies, on hisse et répartit dans les deux voitures et mon matériel et mon vélo, et me voilà sauvé!




       
Pour elles, et pour lui, et pour "Lucas 29", en guise de remerciement .....




   
Et pour honorer Gabriel, un petit restau bien mérité.






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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 22:01

Lundi 08 09 08

La  Champagne, ses alignements de vignes......

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Et ses rangées de tombes...

 

 

 

 

 

Et me voilà le premier soir à Bourg-et-Comin....

 

 

 

 




Et bien mon cher Alex, ça commence fort!

Réveil peu matinal, beaucoup de rosée.

Et ce n'est qu'à 10 heures 30 que je suis enfin prêt. Et au moment de partir sur mon fougueux destrier, je m'aperçois que le pneu arrière est à plat.

La crevaison est un peu mystérieuse, car mes Marathon XR de Schwalbe ne sont pas en cause. Ils sont réputés increvables.Le trou est à l'intérieur, alors que le fond de jante est en bon état...

Avec ça, sans me presser trop, je ne pars qu'à 12h 30...

C'est en vélo qu'on mesure à quel point cette vallée de l'Aisne a été marquée par  la guerre de 14-18...

Tant de pauvres soupirants sur le Chemin des Dames...

 

 

 

 

 

 

 

Passage de l'Oise  sur le pont de Choisy-au-Bac, comme  son nom l'indique.

 

 




Et oui, mon cher Alex... A l'Ouest, vous dis-je...


Et arrivée au camping de Vic-sur-Aisne à 17h 30.

 

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